Goncourt | Appartement parisien
Couleur et lumière comme langage spatial
Situé dans un immeuble faubourien de la fin du XIXᵉ siècle, construit à l’origine pour loger les ouvriers des grands chantiers haussmanniens, cet appartement résulte de la réunion de quatre lots. Sa structure mixte – pans de bois pour les cages d’escaliers, planchers en poutrelles métalliques et façades maçonnées – porte la mémoire constructive de cette époque.
Le plan a été entièrement repensé pour simplifier les circulations et décloisonner les espaces. Cette transformation a permis de créer de grands volumes baignés de lumière, profitant de trois expositions : une lumière douce et diffuse au nord et à l’est, et une lumière plus chaude à l’ouest.
La mise en valeur des perspectives s’appuie sur un travail subtil de la couleur, en résonance avec les enseignements du Bauhaus où Noémie Aureau a étudié. Les teintes deviennent ici un outil de composition spatiale, accentuant la profondeur et le caractère des pièces.
Enfin, un soin particulier a été apporté aux détails : des menuiseries sur mesure exploitent chaque recoin laissé par les conduits de cheminées, typiques des appartements faubouriens.










